L’enjeu du vieillissement des populations préoccupe les élues et élus du gouvernement et, plus largement, les organisations de la société civile et la population québécoise. Nombreux sont les défis à relever pour offrir à celles et ceux qui ont bâti le Québec des milieux de vie adaptés aux besoins diversifiés des personnes aînées tout en favorisant le vieillissement sain et actif, ainsi qu’une meilleure qualité de vie.

Au Québec, depuis 2008, le développement du « penser et agir pour les familles et les personnes aînées » a grandement contribué à mobiliser les municipalités et les municipalités régionales de comté (MRC) à adapter leurs services et leurs structures pour mieux soutenir les personnes aînées sur les plans du logement, de la mobilité, du transport et de la participation sociale.

Faits saillants 

  • Les personnes aînées de 65 ans et plus représenteront 27 % de la population du Québec en 2050, une proportion plus grande qu’ailleurs au pays et aux États-Unis[1].
  • Au Canada, c’est en 2015 qu’on rapportait pour la première fois qu’il y avait désormais plus de personnes âgées de 65 ans et plus que d’enfants âgés de 14 ans et moins.

Dans un tel contexte, des solutions durables doivent être apportées pour garder les personnes aînées en santé et actives le plus longtemps possible. 

Qu’est-ce que le vieillissement actif?

L’Organisation mondiale de la Santé résume le vieillissement actif comme étant « le processus consistant à optimiser les possibilités de bonne santé, de participation et de sécurité afin d’accroître la qualité de la vie pendant la vieillesse ».

Comment favoriser le vieillissement actif?

Si le vieillissement actif doit être considéré par le milieu politique dans l’adoption de ses programmes et dans les investissements qu’il réalise, il doit aussi interpeller les citoyennes et citoyens afin que toutes et tous maintiennent une bonne santé globale. À l’échelle municipale, il est possible d’encourager les personnes aînées à demeurer en bonne santé, actives et impliquées dans leur communauté.

Voici quelques pistes de solution :

  • maintenir l’importance des personnes aînées au sein de la famille, des enfants et des petits-enfants;
  • favoriser le développement de leurs champs d’intérêt sur les plans sportif, culturel et communautaire;
  • les encourager à bouger et à s’alimenter sainement;
  • organiser des activités intergénérationnelles;
  • valoriser leur présence sur le marché du travail;
  • encourager l’implication bénévole;
  • adopter des mesures concrètes dans les plans d’action Municipalités amies des aînés.

[1] Elmer van der Vlugt et Vincent Audet-Nadeau (2020). Bien vieillir au Québec : portrait des inégalités entre générations et entre personnes aînées, Montréal, Observatoire québécois des inégalités.